• 22 mai Relâche à Santiago 0 km

    Pas de réveil ce matin. Le dîner hier soir dans un restau 'new age' super sympa et le confort d'une chambre au calme avec matelas épais et draps propres m'ont permis de bien récupérer sans stilnox.
    Il a plu des trombes toute la nuit. Pour le 'fameux ptit  dej' nous choisissons un bar avec vue sur l'arrivée des pèlerins 'frais du jour'. C'est rigolo de les voir chercher leur chemin sous leur ponchos trempés, je sais ce n'est pas très charitable mais chacun son tour.
    Le temps s'éclaircit lentement. Calés pour ce matin nous nous dirigeons vers le 'bureau des pèlerins' pour obtenir notre 'compostella'. En cette heure matinale il n'y a encore pas grand monde et la formalité sera rapidement accomplie.
    Mais c'est aussi le lieu idéal pour retrouver nos compagnons de route : les 'Benodetins' Michel et Armelle accompagnés de Rebecca une de leurs amies, ainsi que Marvin et son amie coréenne Moon. Surprise, dans la file qui s'allonge mon camarade Dubosc de la Broche et sa femme. Eux sont arrivés hier soir sous les trombes que nous avons évitées. Puis Juanito sur le parvis de la Cathédrale. Ce sont alors de grandes congratulations avec force accolades pérégrines.
    A l'occasion du huit-centenaire du pèlerinage de St Francois d'Assise à Compostelle, nous pouvons bénéficier également d'une 'franciscella' en l'église qui lui est consacrée. On a vraiment du bol, car ça n'arrive que tous les cents ans.
    Avec Herman et Rebecca, nous nous installons bien en avance et dans la travée ad hoc pour assister à la messe des pèlerins concélébrée ce midi. Le vol du 'Butafumero' sur cette trajectoire est spectaculaire, là encore triomphe assuré.
    Puis petit tour au marché où se déroulent les éliminatoires de l'émission Top Chef qui sera diffusée demain le 23, avant de déjeuner dans un restau à proximité.
    Après-midi sieste et lèche-vitrine sous le crachin galician.
    Les rues de la vieille ville se peuplent d'une multitude de clones de Jean-Joseph Rupin (cf contrepoint), je dois en faire partie.
    Dernier menu peregrino avec Herman au réfectoire du séminaire San Martin, puis retour dans nos pénates.
    Jacquouille se remet de son épopée en rêvant à celle de son aieul contre les visées expansionnistes du perfide vizir Gafal Hamous.
    Galurin, lui, fait la tête, il n'aime pas la pluie, ça le chiffonne.
    Demain, SANTIAGO PARIS (CDG) 1300 km pour enfin retrouver Magali.

    Voilà, au bout de 1505 km et 57 jours de marche, il s'agit donc là de la dernière feuille de route de 'Mon Camino'. Un bilan suivra peut-être quand tout cela aura mûri. Les photos seront  progressivement intégrées aux articles comme pour la 1° partie.
    Merci de votre assiduité à me lire et de vos commentaires éventuels.
    Jean-Loup

    avec le certificat de garantie   le vol du Butafumero   La Cathédrale du Saint Patron   Santiago matamore 

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  • Commentaires

    1
    Vendredi 23 Mai 2014 à 19:59

    Bravo à Jacquouille et Galurin et  à leur heureux propriétaire!!! Bon retour dans l'autre vie...

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