• 19 mars MOISSAC-ST ANTOINE 31km -

     

    Le café ce matin était bon, c'est le même que le mien. Je quitte le gite 'Ultreia' pour une longue progression entre canal et Tarn. Le temps est clair. Rapidement je rejoins un pèlerin devant moi, on fait connaissance, c'est Mathias pèlerin allemand qui est parti de FIGEAC. Il parle un français remarquable. Au bout d'un kilomètre je reprends mon rythme et le distance rapidement. Mais à cause d'un balisage approximatif, ce sera la fable du lièvre et la tortue.
    12 km le long du canal sous l'ombre des platanes, c'est facile, mais ça peut devenir monotone. Ma tendinite d'avant-hier se tient tranquille. Puis un balisage équivoque me fait dépasser le pont qui mène à AUVILARS le point suivant. Renseigné par des joggeurs je traverse le canal sur une passerelle de fortune et retourne sur mes pas de l'autre côté pour rejoindre ce fameux pont 1 km en arrière. De ce côté il est inaccessible et un important fossé rempli d'eau m'empêche de rejoindre la route qui le traverse dans la direction souhaitée. Je poursuis toujours à rebrousse chemin vers un pont précédent que j'espère plus accessible. C'est là que je vois arriver Mathias très étonné de me voir a contresens de l'autre côté du canal. Pour donner le change je lui lance "finalement j'en ai marre je rentre !", mais j'étais furax. L'histoire n'est pas finie, mais j'ai bien fait 3 km de plus pour reprendre le bon pont dans le bon sens. Je repense au film "Un pont trop loin"; pendant ce temps Mathias m'a facilement distancé et même en marchant à bon rythme, je ne le retrouve qu'à 5 km de St ANTOINE notre destination.
    Nous terminons l'étape en discutant, il est très sympathique, nous nous entendrons bien.
    Le gite est agréable et le repas servi au restau du coin, copieux. Pour fêter notre arrivée dans le Gers, Mathias offre l'Armagnac, avec mes 31 km ça devrait facilement remplacer le stilnox.
    En enlevant mes chaussures à l'arrivée au gite, je constatais que ma dosette de shampoing-douche utilisée depuis 3 jours pour soulager ma talonnade n'avait pas résisté, mais que ma chaussette avait des effluves de lavande sauvage.


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  • 20 mars St ANTOINE-LECTOURE 25km

      

    Le diner d'hier soir a été copieux et de bonne qualité. La nuit un peu entrecoupée. Le gite était correct à un prix modique.
    Aujourd'hui temps superbe encore, je pars en laissant Mathias qui veut écrire quelques cartes postales.
    Venant de l'est, un vent puissant a soufflé toute la matinée  comme voulant me pousser vers Santiago.
    Pas d'autres pèlerins encore aujourd'hui.
    La route est vallonnée sans gros dénivelés et les paysages des coteaux du Gers ont de faux airs de Toscane. Je marche à un bon rythme et passe rapidement les villages de FLAMARENS et CASTETS.
    Je saucissonne à MIRADOUX puis reprends le chemin vers LECTOURE. A 20 km, mon tibia commence à tirer. Les derniers km se font au coup de collier car je veux pouvoir visiter la cathédrale dans de bonnes conditions. J'y arrive à 16h30. Elle est assez massive extérieurement mais très aérée à l'intérieur.
    Je rejoins le gite tenu par un hospitalier, Jean-Paul, très volubile mais très intéressant. Mathias y arrive près de 2h plus tard; il a eu le coup de pompe.
    Jean-Paul féru de recettes inventives nous sert un repas de grande qualité.
    Il parle très bien allemand et prétend parler 11 langues. Il aime captiver son auditoire et nous tient le 'crachoir' jusqu'à ce que Mathias abdique.
    Demain c'est 29 km jusqu'à CONDOM.
    Jacquouille et Galurin vont bien, merci pour eux.


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  • 20 mars St ANTOINE-LECTOURE 25km 

      

    Le diner d'hier soir a été copieux et de bonne qualité. La nuit un peu entrecoupée. Le gite était correct à un prix modique.
    Aujourd'hui temps superbe encore, je pars en laissant Mathias qui veut écrire quelques cartes postales.
    Venant de l'est, un vent puissant a soufflé toute la matinée  comme voulant me pousser vers Santiago.
    Pas d'autres pèlerins encore aujourd'hui.
    La route est vallonnée sans gros dénivelée et les paysages des coteaux du Gers ont de faux airs de Toscane. Je marche à un bon rythme et passe rapidement les villages de FLAMARENS et CASTETS.
    Je saucissonne à MIRADOUX puis reprends le chemin vers LECTOURE. A 20 km, mon tibia commence à tirer. Les derniers km se font au coup de collier car je veux pouvoir visiter la cathédrale dans de bonnes conditions. J'y arrive à 16h30. Elle est assez massive extérieurement mais très aérée à l'intérieur.
    Je rejoins le gite tenu par un hospitalier, Jean-Paul, très volubile mais très intéressant. Mathias y arrive près de 2h plus tard; il a eu le coup de pompe.
    Jean-Paul féru de recettes inventives nous sert un repas de grande qualité.
    Il parle très bien allemand et prétend parler 11 langues. Il aime captiver son auditoire et nous tient le 'crachoir' jusqu'à ce que Mathias abdique.
    Demain c'est 29 km jusqu'à CONDOM.
    Jacquouille et Galurin vont bien, merci pour eux.


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  • 19 mars MOISSAC-ST ANTOINE 31km

      

    Le café ce matin était bon, c'est le même que le miens. Je quitte le gite 'Ultreia' pour une longue progression entre canal et Tarn. Le temps est clair. Rapidement je rejoins un pèlerin devant moi, on fait connaissance, c'est Mathias pèlerin allemand qui est parti de FIGEAC. Il parle un français remarquable. Au bout d'un kilomètre je reprends mon rythme et le distance rapidement. Mais à cause d'un balisage approximatif, ce sera la fable du lièvre et la tortue.
    12 km le long du canal sous l'ombre des platanes, c'est facile, mais ça peut devenir monotone. Ma tendinite d'avant-hier se tient tranquille. Puis un balisage équivoque me fait dépasser le pont qui mène à AUVILARS le point suivant. Renseigné par des joggeurs je traverse le canal sur une passerelle de fortune et retourne sur mes pas de l'autre côté pour rejoindre ce fameux pont 1 km en arrière. De ce côté il est inaccessible et un important fossé rempli d'eau m'empêche de rejoindre la route qui le traverse dans la direction souhaitée. Je poursuis toujours à rebrousse chemin vers un pont précédent que j'espère plus accessible. C'est là que je vois arriver Mathias très étonné de me voir a contresens de l'autre côté du canal. Pour donner le change je lui lance "finalement j'en ai marre je rentre !", mais j'étais furax. l'histoire n'est pas finie, mais j'ai bien fait 3 km de plus pour reprendre le bon pont dans le bon sens. Je repense au film "Un pont trop loin"; pendant ce temps Mathias m'a facilement distancé et même en marchant à bon rythme, je ne le retrouve qu'à 5 km de St ANTOINE notre destination.
    Nous terminons l'étape en discutant, il est très sympathique, nous nous entendrons bien.
    Le gite est agréable et le repas servi au restau du coin, copieux. Pour fêter notre arrivée dans le Gers, Mathias offre l'Armagnac, avec mes 31 km ça devrait facilement remplacer le stilnox.
    En enlevant mes chaussures à l'arrivée au gite, je constatais que ma dosette de shampoing-douche utilisée depuis 3 jours pour soulager ma talonnade n'avait pas résisté, mais que ma chaussette avait des effluves de lavande sauvage.


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  • Le café ce matin était bon, c'est le même que le mien. Je quitte le gite 'Ultreia' pour une longue progression entre canal et Tarn. Le temps est clair. Rapidement je rejoins un pèlerin devant moi, on fait connaissance, c'est Mathias pèlerin allemand qui est parti de FIGEAC. Il parle un français remarquable. Au bout d'un kilomètre je reprends mon rythme et le distance rapidement. Mais à cause d'un balisage approximatif, ce sera la fable du lièvre et la tortue.
    12 km le long du canal sous l'ombre des platanes, c'est facile, mais ça peut devenir monotone. Ma tendinite d'avant-hier se tient tranquille. Puis un balisage équivoque me fait dépasser le pont qui mène à AUVILARS le point suivant. Renseigné par des joggeurs je traverse le canal sur une passerelle de fortune et retourne sur mes pas de l'autre côté pour rejoindre ce fameux pont 1 km en arrière. De ce côté il est inaccessible et un important fossé rempli d'eau m'empêche de rejoindre la route qui le traverse dans la direction souhaitée. Je poursuis toujours à rebrousse chemin vers un pont précédent que j'espère plus accessible. C'est là que je vois arriver Mathias très étonné de me voir a contresens de l'autre côté du canal. Pour donner le change je lui lance "finalement j'en ai marre je rentre !", mais j'étais furax. l'histoire n'est pas finie, mais j'ai bien fait 3 km de plus pour reprendre le bon pont dans le bon sens. Je repense au film "Un pont trop loin"; pendant ce temps Mathias m'a facilement distancé et même en marchant à bon rythme, je ne le retrouve qu'à 5 km de St ANTOINE notre destination.
    Nous terminons l'étape en discutant, il est très sympathique, nous nous entendrons bien.
    Le gite est agréable et le repas servi au restau du coin, copieux. Pour fêter notre arrivée dans le Gers, Mathias offre l'Armagnac, avec mes 31 km ça devrait facilement remplacer le stilnox.
    En enlevant mes chaussures à l'arrivée au gite, je constatais que ma dosette de shampoing-douche utilisée depuis 3 jours pour soulager ma talonnade n'avait pas résisté, mais que ma chaussette avait des effluves de lavande sauvage.


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  • Le diner d'hier soir a été copieux et de bonne qualité. La nuit un peu entrecoupée. Le gite était correct à un prix modique.
    Aujourd'hui temps superbe encore, je pars en laissant Mathias qui veut écrire quelques cartes postales.
    Venant de l'est, un vent puissant a soufflé toute la matinée  comme voulant me pousser vers Santiago.
    Pas d'autres pèlerins encore aujourd'hui.
    La route est vallonnée sans gros dénivelés et les paysages des coteaux du Gers ont de faux airs de Toscane. Je marche à un bon rythme et passe rapidement les villages de FLAMARENS et CASTETS.
    Je saucissonne à MIRADOUX puis reprends le chemin vers LECTOURE. A 20 km, mon tibia commence à tirer. Les derniers km se font au coup de collier car je veux pouvoir visiter la cathédrale dans de bonnes conditions. J'y arrive à 16h30. Elle est assez massive extérieurement mais très aérée à l'intérieur.
    Je rejoins le gite tenu par un hospitalier, Jean-Paul, très volubile mais très intéressant. Mathias y arrive près de 2h plus tard; il a eu le coup de pompe.
    Jean-Paul féru de recettes inventives nous sert un repas de grande qualité.
    Il parle très bien allemand et prétend parler 11 langues. Il aime captiver son auditoire et nous tient le 'crachoir' jusqu'à ce que Mathias abdique.
    Demain c'est 29 km jusqu'à CONDOM.
    Jacquouille et Galurin vont bien, merci pour eux.


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  • Après un petit déjeuner basique, Jean-Paul l'Hospitalier du gite, nous accompagne jusqu'au départ du chemin. Le temps est gris mais la température fort supportable. Pour ne pas l'abandonner comme hier, je compte accompagner Mathias sur une bonne partie de l'étape. A part de nombreux passages gras et boueux, la progression est aisée. Nous faisons un petit détour pour nous approvisionner pour la route, las le point épicerie ne fonctionne que sur commande pour le hameau et nous n'obtiendrons même pas une demie-baguette. C'est parce que la saison n'a pas encore commencé nous explique la vendeuse contrite. En fait, il y a la saison du pèlerin comme il y a l'ouverture de la chasse au gibier d'eau ou la pêche à la truite. Et les plus beaux tableaux de chasse se font avec l'espèce domestique connue sous l'appellation de pigeon-pèlerin comme il y a le requin-pèlerin ou le faucon-pèlerin, mais eux sont des prédateurs et pas du gibier d'élevage. Bon, je dis ça parce que je suis en colère....
    On discute pas mal avec Mathias qui veut absolument perfectionner son français déjà excellent. C'est un médecin à la retraite spécialisé en urologie.
    L'itinéraire prévoit un important détour pour passer au village de La ROMIEU qui possède une imposante abbatiale. Tous deux décidons d'un commun accord de nous passer de ce détour patrimonial et gagner 3 km sur notre étape. Il nous faudra simplement être vigilants à l'embranchement où se séparent les 2 itinéraires. L'itinéraire bis, le raccourci, est nettement moins bien indiqué que celui dit principal. Au moment de repartir après la pause de mi-journée (sans pain) nous ne repérons pas cet embranchement et poursuivons sur notre lancée. Au bout d'une demi-heure de progression sur route un peu inhabituelle sur le chemin, je me rends compte que nous ne sommes plus sur notre itinéraire bis mais sur un itinéraire 'ter' qui raccourcit encore notre chemin de 2 km. Au prix des passages de fréquents camions nous gardons cette route qui nous aura permis d'épargner 5 km sur le planning du guide. Finalement je suis resté avec Mathias qui a bien mieux marché qu'hier, et moi ça m'a permis de soulager ma tendinite taquine.
    Le gite est confortable et l'accueil sympathique. Je profite du temps gagné pour visiter la cathédrale de CONDOM qui est à la fois massive mais harmonieuse. J'ai eu de la chance car elle ferme à 17h30, merci nos raccourcis.
    Diner de type tropical près de la cheminée avec un Mathias en grande forme. Heureusement car demain jusqu'à EAUZE 33 km, sauf si on trouve encore un raccourci

     
     

      


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  • Distances : 1505 km

    Via Podiensis : 733 km

    Camino Francès : 772 km

    en 56 jours de marche effective, 1 seul jour de repos (forcé : tendinite) à Moissac;
    soit une moyenne de 26,8 km de marche quotidienne.

     

    Coûts : 2800 €

    préparation : 300 €

    Via Podiensis : 1150 €

    Camino Francès : 1350 €

     

    Divers :

    - Poids du sac : 15 kg

    - 9 kg perdus sur le Chemin, 
    mais 10 litres de San-Miguel ou Heineken avalés.

    - 15 compeeds, 2 tubes d'anti-inflamatoire.

    - Un "Je vous salue Marie"  environ 60 m, 
    1 km = 17 x "Je vous salue Marie".

    - 860 clichés conservés.


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  • Pour vous tous qui avez suivi les péripéties de mon Camino en parcourant ce blog.

    Que cette nouvelle année soit pour vous comme une belle étape riche de belles choses, de rencontres,
    de réponses constructives à vos questions. 

    Que son balisage soit clair, que ses dénivelés soient harmonieux, que son parcours soit pittoresque,
    que ses perspectives soient attirantes, que les rencontres y soient variées et sympathiques,
    que le fardeau à porter n'alourdisse pas excessivement votre progression.


    Et surtout que dans un
    an, satisfait de l'étape accomplie, vous soyez encore plus déterminé pour aborder le reste du Chemin.

     

     

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