Encore pas bien dormi à cause des pieds qui me lancent en pleine nuit, ça devient pénible.
A la fin du petit déjeuner Christian (et non David comme je l'ai dit hier) nous montre les Pyrénées qui se dévoilent dans la brume matinal. Le temps est clair, Mathias est enthousiasmé. Ça va illuminer notre matinée.
Les maïs ont remplacé les vignobles gascons. Les chemins sont plus praticables et le balisage très fiable. A l'issue d'une halte apéritive nous découvrons 3 marcheurs partis ce jour de NOGARO. Mais après 300 m nos  chemins se séparent car nous suivons une variante du GR 65 plus macadamisée pour Mathias peu adepte des sentes boueuses. Nous ne les avons pas revus depuis.

Le choix de notre itinéraire routier s'avèrera d'autant plus judicieux que la pluie commence à tomber, ce qu'elle fera ensuite toute la journée... Nous reprenons la panoplie escargot. A BARCELONE du Gers, halte méridienne autour d'une omelette  chez un Routier sympa. A cause de la pluie, l'arrivée au gite d'AIRE / Adour vers 16h est la bienvenue.
André l'Hospitalier est un solide jacquet qui avec sa femme a 9 Caminos à son actif. Ils régissent leur gite avec des principes d'accueil clairement affichés et une démarche  jacquaire sincère. Je vais faire un tour à la cathédrale, mais elle n'a aucun attrait. Un jeune marcheur, Louis, nous rejoint au gite. Il vient de St ETIENNE. Il fera le Chemin en une fois. Il a l'air sympa et les 2 papis que nous sommes ne le dérangent pas.
Les prévisions météo à 3 jours sont maussades. On est en avance sur notre planning, mais on essaiera de faire l'étape suivante jusqu'à ARZACQ 28 km, mais vraisemblablement sous la pluie.